Glaglagla, mmmhhhh...

Me voila rendue dans ma belle région d’origine : Normandie, terre promise après un passage revigorant à Lille. Merci à ma petite Diane de m’avoir hébergé et pour ces bons moment de retrouvailles. Les choses se sont plus que bien passés et j’ai pu retrouver l’ambiance festive et chaleureuse de Lille, ce malgré les 40° qui me sépare de la température ambiante mauricienne. Je ne suis pas encore malade, espérons que ce ne sera que pour le retour !
Donc, j’ai attaqué par un coucou rapide a notre bel IEP qui ne change décidemment pas, puis une soirée chez mon fillaud arrosé à la bière du nord, l’ivresse tiens chaud, c’est connu et plutôt bienvenu en ce moment. Le lendemain matin, pas de gueule de bois et je me lève avec plaisir, se balader avec Diane, un petit coucou a Annabelle qui prépare son départ pour Prague à la prochaine rentrée, je prends au passage des nouvelle de Marianne qui s’éclate a Berlin (il faut vraiment que je visite cette ville, ce sera pour l’an prochain...). Un café à l’Illustration avec Melle Rongeart histoire de partager nos plus surprenantes expériences de voyage ( notamment une histoire de Rodéo dans l’Utah qui vaut le détour !), de quoi me coller un sourire jusqu’aux oreille mais ça enchaine, encore des gens, des lieux que je retrouve avec plaisir. Tout est un peu « à l’arrache », pas de portable ni de programme établi, on improvise, on squatte le teléphone de Diane (encore merci poulette) et on se laisse porter. Au fond j’ai eu de la chance, c’est ce qui compte.
A programme de la soirée : une Jam Session au Biplan, Max et les mecs du conservatoire ont vraiment assuré comme des bêtes, tellement que ça ne s’est pas précipité sur scène pour aller les soutenir, la comparaison était dure a tenir. Présence bienveillante de l’équipe des Tchobello (j’avais déjà eu la très bonne surprise de croiser Etienne à la Rumeur la veille, prendre le temps de papoter un peu n’était pas superflu...), je regrette d’ailleurs de n’avoir pas pu les voir jouer dans la rue, Jean Yves manquant à l’appel. Ca met du baume au coeur de retrouver cette ambiance de cave, propre au contact, une ville si humaine, c’est du luxe, la légende sur les gens du Nord ne ment pas, je vous assure. Cedric, hélas ne servait pas au Biplan ce soir là mais poussé par sa curiosité et une supplication de ma part laissée sur sa messagerie il nous a rejoint (moi, Diane, Tranber et Annabelle) pour profiter de ce nouveau rendez vous mensuel jazzy.
Jeudi, après un réveil difficile on a trainé notre carcasse jusque Science po ou Diane avait -quand même- cours. Direction la rue de la justice pour faire un bisou à Laurel, séance visionnage photo de rigueur, mais là l’échange rends la situation plus supportable, les clichés qu’il a ramené de son voyage d’Andalousie jusqu’au finfond du Maroc sont magnifiques. Il y a tellement de choses qui me donne envie de bouger... Pas pour si longtemps, « l’exil » que je subit cet année n’est pas ce que je souhaite faire de ma vie à l’avenir, expatrié : Jamais ! Mais voir, découvrir, voyager, seule ou pour retrouver mes amis, oh oui, avec Plaisir. On commencera par aller voir Diane et Fabien à Istanbul l’an prochain, ce serai pas mal... Bref, un vrai bonheur de retrouver le complicité intacte depuis mon coucou de juillet a Arras. Y’a du projet dans l’air pour juin, photos, free parties, vivement le retour des beaux jours ! Puis je retrouve Diane, misérage pour faire les courses à Carrefour, -mon Dieu mais qu’il y a de choix dans les supermarchés français-, j’étais paumée, mal à l’aise, choc des culture en plein dans ta gueule. Puis on a réalisé que Diane habitait dans le vieux Lille et que c’est trèèèèèèèèèès loin avec beaucoup de courses à porter, mais elle est vaillante, moi je suivait avec peine ! Tout ça pour préparer au dernier moment notre super soirée crêpes -chandeleur oblige- : Fabien, Bertrand et Cedric ont eu le droit de goûter a mes petites « spécialités » made in Mauritius, les achards surtout, un peu fort en piment... On a fini la soirée a la pinte de Guiness au TirNaNog, concert de folk, un petit pas de valse lente ou de scottish entraînant, le bonheur absolu ! Voila, on a terminé mon trop court séjour devant un mythique welsh des Trois brasseurs et une petit pinche brassage local, la larme à l’oeil. Retour dans trois mois, certaines choses auront changé, c’était déjà ma crainte pour ces premières retrouvailles avec ma petite vie d’avant... Au fond, c’est le cas pour moi aussi et c’est aussi bien comme ça. Je ne vais pas commencer, comme tous les mauriciens de la diaspora que nous avons croisé à noël pour leur retour annuel en terre promise a idéaliser ma « vie d’avant ». Je m’éclate a Maurice et je me reconfronterai bien assez vite aux réalités humaines et pratiques de la vie lilloise. Quoi qu’il en soit, vous m’aviez tous beaucoup manqué et c’était très bon de se retrouver comme ça, je repars avec plein de bons souvenir et on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures !