lundi, septembre 19, 2005

Petit tour dans les hauts plateaux


Grand bassin

Pour vous prouver que Maurice est un pays pluriel, on lache les plages et les lagons pour monter dans les hauteurs humides des montagne de " l'intérieur". Ici il pleut chaque jour que Dieu fait et la température peut être jusqu'a dix degrés inférieure à celle du littoral. On sent assez vite la différence au décors : La végétation est extrèmement dense, c'est la jungle quoi. Tout est vert; les routes montagneuse sont toutes en virages et trop petite qui plus est, avec le ravin en dessous, émotions fortes garanties (des milliers de petits hotels à la Vierge marie, au piti zézu, à ganesh et aux autres tiennent lieu de rembarde de sécurité !!!). C'est la partie la plus pauvre de l'île, les gens ici travaillent très dur, pour la plupart dans les exploitations de thé et de canne. Tous ces visages sont marqués par la vie, le sourire légendaire des mauricien du littoral s'efface un peu plus chaque kilomètre. Et puis on s'enfonce encore un peu et là plus personne, seulement la jungle et tous les 4km un panneau indiquant un point de vue, des cascades magnifiques, des gorges immense, on avait presque oublié que Maurice est une île volcanique !!! Mais je dois avouer qu'on ne voyait pas grand chose à cause du brouillard et de la pluie tropicale qui nous arrosait généreusement. Le meilleur c'est que perdu au milieu de ce vaste océan vert, on est arrivé dans une immense ville fantôme, noyée dans le brouillard, voilà Grand Bassin : des dizaines de temples, des statues partout (dont celle en construction de la photo). Cette ville qui n'en est pas une est un haut lieu de pélerinage ici, les hindous croient que le lac est une résurgence du Gange, ils y brûlent leurs morts et célèbrent les grandes fêtes. Les jours de célébration, il y a des milliers de personnes réunies, le reste du temps cet endroit peu acceuillant est totalement désert. C'était très bizzard, très différent de tout ce qu'on avait pu voir jusque là...